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I   Le post-romantisme en France

II  Le post-romantisme en Allemagne

III  Le post-romantisme en Russie

IV Autres écoles nationales


Le post-romantisme en France

 

 

Sommaire de ce chapitre

 

Introduction

 

César FRANCK et ses élèves

César Franck

Vincent d’Indy

Ernest Chausson

Henri Duparc

Les autres élèves de César Franck

Alexis de Castillon

Guillaume Lekeu

Guy Ropartz

Gabriel Pierné

Charles Tournemire

Louis Vierne

Emmanuel Chabrier

Albéric Magnard

 

 

Camille SAINT-SAËNS et la tradition française.

Camille Saint-Saëns

Gabriel Fauré

Georges Bizet

Edouard Lalo

Léo Delibes

Paul Dukas

 

Autres post-romantiques français.

 

 

 

Introduction

 

La deuxième moitié du 19e siècle voit l’apparition de 2 courants musicaux principaux :

-  Un courant post-wagnérien représenté par César Franck et ses élèves Vincent d’Indy, Ernest Chausson, Henri Duparc, ainsi que par Emmanuel Chabrier et Albéric Magnard.

-  Un courant plus classique et plus académique, mais aussi plus typiquement français, représenté par Camille Saint-Saëns, Gabriel Fauré, Edouard Lalo, Georges Bizet, Léo Delibes, Paul Dukas.

 

 

César FRANCK et ses élèves

 

Le courant post-wagnérien en France est essentiellement représenté par César Franck et ses disciples, dont les principaux, que l’on a surnommé la « bande à Franck » sont  Henri Duparc, Ernest Chausson, Vincent d’Indy ainsi que Gabriel Pierné, Charles Tournemire, et Louis Vierne.

 

Emmanuel Chabrier : « Je trouve horrible tout ce qui me vient sous la plume ! Je prends le parti de me taire…Wagner m’a tué. »

Ernest Chausson : « Il faut nous déwagnériser ».

 

 

César Franck (1822-1890)

 

César-Franck

César Franck est né le 10 décembre 1822 à Liège. Il entre au conservatoire de Liège en 1830 où il obtient les premiers prix de solfège et de piano. Son talent est très vite exploité par son père qui, très tôt, organise des concerts dans différentes villes belges.

En 1835, sa  famille s’installe à Paris où il étudie avec Antoine Reicha,  ancien professeur de Berlioz, Liszt et Gounod.

Les formalités de naturalisation française diligentées par son père lui permettent d’entrer au conservatoire en 1837, où il remporte le premier prix de piano en 1838.

En 1842 son père le retire du conservatoire pour qu'il se consacre pleinement à une carrière de virtuose.

 

Malgré l’opposition de son père, avec lequel il coupe alors ses relations, il épouse en 1848 Félicité Saillot Desmousseaux, fille d'acteurs à la Comédie française.

 

César-Franck

César Franck à l'orgue

de Sainte-Clotilde

Après avoir été  pianiste accompagnateur à l’Institut musical d’Orléans, puis organiste dans les églises Notre-Dame-de-Lorette et Saint-Jean-du-Marais, il est nommé en 1858 organiste à l'église Sainte-Clotilde où il tient jusqu'à sa mort le nouvel instrument de Cavaillé-Coll,  Cavaillé-Coll dont il va devenir à la fois l'ami et le faire-valoir.

En 1872 il obtient le poste de professeur d’orgue au Conservatoire de Paris où il réunit ses élèves dans la célèbre « bande à Franck », dont font partie Vincent d’Indy, Henri Duparc, Ernest Chausson.

Il va dès lors poursuivre parallèlement une triple carrière : de professeur (au Conservatoire), d'organiste (à Sainte-Clotilde) et de compositeur.

Il se révèle en 1879 avec deux œuvres maîtresses : « Les béatitudes », oratorio en 8 parties, et le « Quintette pour piano et cordes », peut-être inspiré par sa passion pour Augusta Holmès,  une élève de sa classe de composition.

Ces œuvres seront suivies par sa  en 1886, sa  en 1888 et son Quatuor pour cordes en 1889.

En 1886, il prend la présidence de la Société Nationale de Musique.

 

La  Société Nationale de Musique (SNM)

La SNM a été  créée le 25 février 1871 par Romain Bussine et Camille Saint-Saëns, afin de promouvoir la musique française. César Franck, Gabriel Fauré, Henri Duparc en étaient également membres fondateurs. La SNM s’opposait à la propension du milieu musical français à favoriser la musique d’opéra d’une part, et la musique instrumentale germanique d’autre part.

En 1886, une crise vit s’affronter Camille Saint-Saëns et César Franck à propos d’un projet prévoyant d'inclure des œuvres étrangères ainsi que des œuvres de « compositeurs français morts ou vivants » qui ne faisaient pas partie de la SNM. Cette crise se termina par l’élection de César Franck à la présidence, au détriment de Camille Saint-Saëns, contraint de démissionner.

Après la mort de César Franck en 1890, c’est Vincent  d’Indy qui obtint la présidence de la SNM.

En 1909, Maurice Ravel, membre de la SNM, quitta celle-ci et fonda une nouvelle société appelée Société musicale indépendante. La compétition entre les deux sociétés entraîna une réduction de l’activité de la SNM jusqu’aux années 1930, où l’apport de nouveaux membres tel Olivier Messiaen lui apporta un nouveau souffle.

 

César Franck meurt à Paris le 8 novembre 1890.

 

Les plus belles œuvres de César Franck

La musique de César Franck est caractérisée par la forme cyclique (qui rappelle le leitmotiv wagnérien) et un chromatisme intensif.

 

Les Béatitudes, Oratorio en 8 parties et un prologue (1879)

Symphonie en ré mineur (1888)

Variations symphoniques, pour piano et orchestre (1885)

Poèmes  symphoniques :

Les Eolides (1876)

Le Chasseur maudit (1882)

Les Djinns (1885) pour piano et orchestre

Psyché (1888)

Musique de chambre :

Quintette pour piano et cordes (1879)

Prélude, choral et fugue, pour piano (1884)

Prélude, aria et final, pour piano (1887)

Sonate pour violon et piano (1886)

Quatuor à cordes (1889)

 

L’orgue Symphonique


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Toute la carrière de compositeur de César Franck s'est déroulée autour de l'orgue Cavaillé-Coll de Sainte-Clotilde qu’il tint de 1859 jusqu'à sa mort. Son influence a été prépondérante dans le domaine de l'orgue dont il a renouvelé l'esthétique tout en se révélant un précurseur de la symphonie pour orgue.

 

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Orgue Cavaillé-Coll
de la basilique Sainte-Clotilde - Paris.

Les pièces majeures pour orgue, au nombre de douze, ont été écrites entre 1860 et 1890

 

Six pièces pour grand orgue (1860-1862) :

FWV 28 -  Fantaisie en do majeur (1860)

FWV 29 - Grande Pièce Symphonique en fa dièse m (1862)

FWV 30 - Prélude, Fugue et Variation en si (1862)

FWV 31 - Pastorale en mi majeur (1863)

FWV 32 - Prière en do dièse mineur (1860)

FWV 33 - Final en si bémol majeur (1862)

 

 

Trois pièces pour grand orgue (1878) :

FWV 35 – Fantaisie en la majeur

FWV 36 – Cantabile en si majeur

FWV 37 – Pièce Héroïque en si mineur

 

Trois chorals pour grand orgue (1890) :

FWV 38 – Choral no 1 en mi majeur

FWV 39 – Choral no 2 en si mineur

FWV 40 – Choral no 3 en la mineur

 

 

Pour en savoir plus sur César Franck : une Biographie sur Larousse

Le catalogue complet de ses œuvres ici : Catalogue  César Franck

 

 

 

Vincent d’Indy (1851-1931)

 

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Vincent d’Indy est né le  27 mars 1851 à Paris.

Ce n’est qu’en 1874, à 23 ans, après des études juridiques imposées par son père, qu’il réussit à s’inscrire à la classe d’orgue de César Franck, où il étudia également la composition.

 

Wagnérien convaincu, il se rendit plusieurs fois à Bayreuth de 1876 à 1894, où il rencontra Wagner, Liszt, Brahms et Bruckner. Il souhaitait parvenir, comme Wagner, à l’Art total : musique, théâtre, poésie en une fusion parfaite.

A la mort de César Franck, en 1890, il lui succède à la tête de la Société Nationale de Musique (SNM), puis fonde en 1894, avec Charles Bordes et Alexandre Guilmant, la Schola Cantorum qu’il dirigera seul à partir de 1896 et transformera en une école de réputation internationale.

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Vincent d’Indy (debout à droite)
et Emmanuel Chabrier (au piano)
(par Henri Latour, 1885)

Vincent d’Indy a composé plusieurs opéras dont « Le chant de la cloche » (1883), « Fervaal » (1895) « L’étranger » (1901), « La Légende de Saint-Christophe » (1920), ainsi que de nombreuses œuvres vocales, de la musique de chambre et des œuvres concertantes, dont sa célèbre    (1886) appelée aussi « Symphonie cévenole »,  pour piano et orchestre.

Vincent d’Indy est aussi l’auteur d’un « Cours de composition musicale » (1897-1907) qui reste une référence dans le domaine de  la culture et de  la technique musicale.

On compte parmi les élèves de Vincent d’Indy de célèbres compositeurs que nous retrouverons au 20e siècle, tels qu’Albert Roussel, Erik Satie, Arthur Honegger, Georges Auric, etc.

 

Vincent d’Indy meurt à Paris le 2 décembre 1931.

 

Quelques  œuvres de Vincent d’Indy

Symphonie cévenole  (1886) pour piano et orchestre.

Variations symphoniques Istar (1896)

Symphonie n° 2 en si bémol (1903)

Jour d’été à la montagne  (1905)

   I Aurore,  II Jour,  III Soir

Souvenirs  (1906)


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On trouvera une biographie plus complète sur Encyclopédie Larousse

et le catalogue de ses œuvres sur universfranckiste

 

 

Ernest Chausson (1855-1899)

 

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Ernest Chausson est né à Paris le 20 janvier 1855.

Après des études d’avocat, il s’inscrit en 1879 à la classe de composition du Conservatoire de Massenet, puis devient élève de César Franck jusqu’en 1883.

A partir de 1886, il devient secrétaire de la Société Nationale de Musique, poste qu’il conservera pendant 10 ans.

Passionné par les arts, il fréquente les plus grandes personnalités du monde de la peinture, de la littérature et de la musique dont Fauré, Duparc ou les jeunes Satie et Debussy.

Influencé par Wagner, Ernest Chausson  est allé, comme beaucoup d’autres, l’entendre à Bayreuth à plusieurs reprises, dès 1879. Conscient de cette influence, qui  apparait nettement dans son opéra « le roi Arthus » dont il écrivit la musique et le livret, il aimait à répéter  « Il faut nous déwagnériser ». Néanmoins, son œuvre reste nettement française, et ses harmonies et ses modulations subtiles le font situer par certains entre Franck et Debussy.

 

Ernest Chausson meurt à 44 ans, le 10 juin 1899 près de Mantes-la-Jolie, à la suite d’un accident de bicyclette.

 

Les plus belles œuvres d’Ernest Chausson

Claude Debussy, qui  appréciait beaucoup la musique de Chausson,  disait  de certaines  de ses œuvres qu’elles étaient «  à faire pleurer les pierres ».

 

Concert op. 21 (1889-1891)

pour piano, violon et quatuor à cordes,

Poème de l'amour et de la mer op .19 (1882-1892)

pour voix et orchestre.

Poème op.25  pour violon et orchestre (1896)

Symphonie en si bémol op. 20 (1889-90)

Quatuor avec piano op. 30 (1897)

le Roi Arthus op.23 (1882-1895)  Opéra


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On trouvera une biographie plus complète ici :  Encyclopédie Larousse,

et  le catalogue de ses œuvres sur universfranckiste.

 

 

 

Henri Duparc (1848-1933)

 

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Henri Duparc est né à Paris le 21 janvier 1848 et mort à Mont de Marsan le 12 février 1933.

Il étudie le piano et la composition avec César Franck.

La carrière musicale de Duparc fut très courte car dès 1885, à 38 ans,  une mystérieuse maladie nerveuse le priva de son activité créatrice. Son œuvre est donc courte mais de grande qualité, d’autant plus qu’il en détruisit une grande partie car il était très exigeant avec lui-même. On y trouve  quelques pages pour piano, deux courtes œuvres symphoniques dont le poème symphonique « Lénore » (1875),  et surtout 17 mélodies pour chant et piano, dont la plupart orchestrées par lui-même,  qui lui valent essentiellement sa renommée et ont beaucoup influencé Fauré et Debussy.

En 1871, il est l’un des fondateurs avec Saint-Saëns, de la Société Nationale de Musique, et en 1878, il fonde, avec Vincent d’Indy,  les Concerts de Musique Moderne dont le but est de promouvoir les compositeurs contemporains.

Après 1885, il cesse de composer et passe le reste de sa vie dans la foi et le mysticisme religieux.

 

Les plus belles œuvres d’Henri Duparc

Lénore, Poème symphonique

Mélodies chantées par Régine Crespin, soprano.

Mélodies chantées par Bruno Laplante, baryton

 

Les 17 mélodies d’Henri Duparc


 

 

Les autres élèves de César Franck

 

 

Alexis de Castillon (1838-1873)

Alexis de Castillon a co-fondé, avec Saint-Saëns, la SNM dont il fut le 1er secrétaire.

Fauché trop tôt par la mort (à 35 ans), Castillon n’a pas pu aller au bout de son destin de compositeur.

Ses principales œuvres sont un concerto pour piano, les « Esquisses symphoniques », un quatuor avec piano. 

On trouvera une biographie et le catalogue de ses œuvres sur musicologie.

 

Guillaume Lekeu (1870-1894)

Tout comme Castillon, Guillaume Lekeu, mort à 24 ans, n’eut pas le temps d’exprimer tout son génie. Il nous a laissé néanmoins de très belles  œuvres telles qu’ une Sonate pour violoncelle et piano, une Sonate pour violon et piano, un Trio avec piano, un Quatuor pour piano et cordes, ainsi que son Molto adagio et son Adagio pour quatuor d’orchestre.

On trouvera une biographie chez musimem et une biographie et le catalogue de ses œuvres sur musicologie.

 

 

Guy Ropartz (1864-1955)

Au contraire des 2 compositeurs précédents, Guy Ropartz, mort à 91 ans, eut le temps de réaliser une vaste production. Celle-ci comprend des opéras, des ballets, des musiques de scène, des œuvres orchestrales et vocales, instrumentales et de musique de chambre et des mélodies.

Son opéra le plus célèbre, « Le pays » (1912), utilise des éléments de chants populaires bretons.

On trouvera une biographie et le catalogue de ses œuvres chez universfranckiste.

 

Gabriel Pierné (1863-1937)

Gabriel Pierné  fut lauréat du prix de Rome en 1882 avec la cantate « Edith ».

Elève de César Franck, il succéda à celui-ci aux grandes orgues de Sainte-Clotilde, de 1890 à 1898.

Il mena une importante carrière de chef d’orchestre pour laquelle il fut célèbre. Après avoir été adjoint à la direction des Concerts Colonne de 1903 à 1910, il en assure ensuite seul la direction de 1910 à 1934, ce  qui l’amène à créer de nombreuses œuvres contemporaines dont « L’Oiseau de feu » de Stravinsky en 1910.

Pierné  a composé dans tous les genres dont 10 opéras, 9 ballets, 4 oratorios, ainsi que des pièces pour orgue et pour chœur.

Parmi ses œuvres remarquables, citons :

-        « Morceau de Concert pour harpe et orchestre » op.39,  (1903)

-        « Cydalise et le Chèvre-pied » (1923), ballet.

-        Trois pièces pour orgue op.29 :

1 Prélude

2 Cantilène

3 Scherzando

Pour en savoir plus sur Gabriel Pierné, on trouvera une biographie et la liste de ses œuvres sur Wikipedia.

 

Charles Tournemire (1870-1939)

Outre une abondante production pour son instrument de prédilection, l’orgue, Charles Tournemire a aussi composé 8 symphonies, ainsi que des pièces chorales et de musique de chambre.

Succédant à Gabriel Pierné, il fut titulaire des orgues de Sainte-Clotilde, de 1898 à 1939.

Ses principales œuvres sont :

-        Pour l’orgue : « L’orgue mystique », un ensemble de 51 messes de l’année liturgique catholique.

-        Pour l’orchestre, 8 symphonies.

On trouvera une biographie et le catalogue de ses œuvres sur universfranckiste.

 

Charles Tournemire était un élève  de Charles-Marie Widor (1844-1937)

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Ce dernier est nommé, dès l’âge de 26 ans, organiste à l'orgue Cavaillé-Coll de Saint-Sulpice,  poste qu’il conservera pendant 64 ans, jusqu’en 1934. En 1890, il succède à César Franck au poste de professeur d’orgue au Conservatoire de Paris.
Widor a enseigné à de nombreux et célèbres compositeurs tels que Charles Tournemire, Louis Vierne et  Marcel Dupré qui lui succéda aux orgues de Saint-Sulpice.
 Widor est le premier symphoniste pour orgue. Sa musique est conçue pour être exécutée sur les grandes orgues symphoniques de Cavaillé-Coll. Il est l’auteur de 10 symphonies pour orgue, dont la toccata finale de la symphonie n°5 est célèbre pour être souvent jouée lors des cérémonies de mariage.

 

 

 

Louis Vierne (1870-1937)

Louis Vierne est un autre compositeur organiste. Elève de César Franck, il fut aussi, comme Charles Tournemire, élève de Charles-Marie Widor. Il eut une vie difficile, ayant été quasiment aveugle toute sa vie.

 

Louis Vierne enseigna  à la Schola Cantorum et fut titulaire de l’orgue de Notre-Dame de Paris, de 1900 jusqu’à sa mort, en 1937.

Il a composé de la musique symphonique, chorale et de chambre mais est surtout connu, à l’instar de son maître Charles-Marie Widor,  pour ses symphonies pour orgue, au nombre de 6.

Parmi ses principales œuvres, on peut citer :

-        Pour orgue, les 6 symphonies

-        En musique de chambre, le quintette pour piano et cordes op.42 (écrit en mémoire de son fils mort à la guerre à 17 ans).

 

Pour en savoir plus sur Louis Vierne : une biographie et le catalogue de ses  œuvres sur universfranckiste.

 

 

Emmanuel Chabrier (1841-1894)

Certains classent E. Chabrier parmi les élèves de César Franck. Cela ne semble pas être le cas, bien qu’il ait été très lié à ses élèves Henri Duparc, Ernest Chausson et Vincent d’Indy.  Mais il est indéniable que, comme eux, Emmanuel Chabrier ait été fortement influencé par la musique de Wagner.

 

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 Emmanuel Chabrier est né à Ambert (Auvergne) en 1841.  

    Il effectue des études de droit et à partir de 1862, travaille au Ministère de l’intérieur pendant près de vingt ans.

En parallèle il travaille la composition, le piano, et l’harmonie, et  compose des opérettes et  opéras bouffe dont  « L’étoile »,  en 1877 qui connait un succès éphémère.

    Il a de nombreux amis artistes dont des peintres impressionnistes, des poètes parnassiens qui lui inspirent des mélodies et des opérettes, et des musiciens tels que  Camille Saint-Saëns, Jules Massenet ou Vincent d’Indy.

 En 1876, Chabrier devient membre de la Société nationale de musique qui allait accueillir une grande partie de ses œuvres.

C’est après une représentation de « Tristan et Isolde », en 1880, qu’Emmanuel Chabrier quitte son travail de fonctionnaire pour se consacrer exclusivement à la musique.

En 1881, il compose ses « pièces pittoresques » pour piano.

En 1882, un voyage en Espagne  lui inspire sa plus célèbre œuvre, la rhapsodie dont la Valse-fantaisie fera l’objet d’un arrangement célèbre par Emile Waldteufel.

Il compose ensuite 2 opéras, « Gwendoline » en 1886 et « Le roi malgré lui » en 1887.

En 1888 il introduit l’humour en musique avec « Joyeuse marche »,  qui  fait partie de ses œuvres les plus célèbres.

Ses compositions pour piano, telles que ses « Pièces pittoresques », impressionnistes avant l’heure, eurent une certaine influence sur  les compositeurs français de la génération suivante, tels que Debussy, Ravel et Poulenc.

 

Il meurt à Paris le 13 septembre 1894.

 

On trouvera une biographie plus complète sur Encyclopédie Larousse.

 

Les plus belles œuvres d’Emmanuel Chabrier :

 

España (1883)

Joyeuse marche(1888)

Pièces pittoresques, pour piano (1881)


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Albéric Magnard (1865-1914)

 

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Albéric Magnard est né à Paris le 9 juin 1865 et mort à Baron-sur-Oise le 3 septembre 1914, tué après avoir tenté de repousser des Allemands de son manoir. Il fut l’élève de Jules Massenet et de Vincent d’Indy. On l’a surnommé le « Bruckner français ».

 

Son œuvre, influencée par Wagner et d’Indy,  comprend 21 opus, dont :

   - Des œuvres symphoniques dont 4 symphonies,  la  « Symphonie n°3 » op. 11  (1896) étant la plus connue, un « Chant funèbre » op. 9 (1895) dédié à la mémoire de son père, un « Hymne à la justice » op 14 (1902), composé en soutien au capitaine Dreyfus.

   - 3 opéras (« Yolande » 1891, « Guercœur » 1900, « Bérénice » 1909).

   - De la musique de chambre dont un « quintette à vent op.8 », un « Quatuor à cordes op.16 », un « trio avec piano op.18 », une « sonate pour violon et piano op.13 ».

 

On trouvera une biographie d’Albéric Magnard chez musicologie.org et sur le site qui lui est consacré : albericmagnard.fr.

 

 

 

 

 

Camille SAINT-SAËNS et la tradition française.

 

Face au courant post-wagnérien représenté essentiellement par César Franck et ses élèves, un courant plus classique et plus  typiquement français est représenté par Camille Saint-Saëns et son élève Gabriel Fauré, ainsi que  Georges Bizet, Edouard Lalo, Léo Delibes et Paul Dukas.

 

Camille Saint-Saëns (1835-1921)

 

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Camille Saint-Saëns nait à Paris en 1835. Enfant prodige, il donne son premier concert de pianiste à l’âge de 11 ans, en 1846.

En 1848, il entre au conservatoire de Paris, où il étudie l’orgue et la composition jusqu’en 1851.

Il est organiste à l’église Saint-Merri de 1853 à 1858, puis à la Madeleine de 1858 à 1877.

En 1861, il devient professeur de piano à l’école Niedermeyer où il a pour élèves Gabriel Fauré et André Messager sur lesquels il exerce une forte influence.

En 1871, Camille Saint-Saëns crée avec d’autres musiciens la Société Nationale de Musique (S.N.M) pour y promouvoir la musique française,  et plus particulièrement en réaction à l’envahissement des musiques étrangères, et surtout de la musique allemande. Mais il devra en abandonner la direction en 1886 au profit de César Franck,  refusant que l’on y joue des œuvres étrangères.

En 1881, il est élu à l’Académie des Beaux-arts.

En 1908, Saint-Saëns compose la première musique de film (L’Assassinat du duc de Guise, film d'André Calmettes et de Charles Le Bargy).

En 1915, il fait une tournée triomphale aux Etats-Unis.

Saint-Saëns fut un pianiste et un organiste renommé. Il contribua, avec Berlioz et Liszt, à la création du poème symphonique.

Son œuvre, vaste et variée, comporte  près de 200 œuvres. On y trouve 3 symphonies dont la fameuse (1886), de la musique de chambre, 5 concertos pour piano, 3 concertos pour violon, 2 concertos pour violoncelle, des oratorios dont « Le déluge », « La lyre », « La harpe », 4 poèmes symphoniques dont la fameuse (1874), une quinzaine d’opéras dont « Samson et Dalila », monté par son ami Franz Liszt à Weimar en 1877, des suites telles que « La suite Algérienne » (1880) et « Le carnaval des animaux » (1886).

Saint-Saëns meurt à Alger en 1921.

 

Pour en savoir plus sur sa vie et son œuvre, voir aussi l’article de l’ Encyclopédie Larousse.

On trouvera le catalogue complet de son œuvre chez IMSLP.


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Les plus belles œuvres de Camille Saint-Saëns

 

Musique de chambre :

Septuor pour trompette, piano et cordes op. 65 (1881)

Sonate pour violon et piano n°1 op. 75 (1885)

Sonate pour clarinette et piano op.167. (1921)

Concertos et pièces concertantes :

Introduction et rondo capriccioso, op.28  pour violon et orchestre.(1863)

Havanaise, op.83 pour violon et orchestre.

Concerto pour violoncelle n°1 en la mineur op.33

Concerto pour violon n°3en si mineur.op.61 (1880)

Concerto pour piano n°2 op.22 (1868)

Concerto pour piano n°5 « Egyptien » op.103 (1896)

Poèmes  symphoniques :

Phaéton (1873)

La danse macabre (1877) présentée par J.F. Zygel.

Opéras :

Samson et Dalila (1877) dont extraits :

Danse bacchanale

Mon cœur s’ouvre à ta voix 

Symphonies :

Symphonie n°3 avec orgue (1886)

Suites pour orchestre :

Le carnaval des animaux (1886) dont extraits :

L’aquarium

Le cygne

Musique de film :

L’assassinat du duc de Guise.

 

 

 

Gabriel Fauré (1845-1924)

 

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Gabriel Fauré nait à Pamiers (Ariège)  en 1845.

Il entre à l’école Niedermeyer en 1854, à l’âge de 9 ans,  où il est élève de Saint-Saëns. Il y étudie le  piano, l’orgue, l’harmonie et la composition musicale.

En 1871, il participe à la création de la Société Nationale de Musique (SNM).

En 1877, il est nommé maître de chœur  à l’église de la Madeleine. Cette même année, et les 2 années suivantes,  il voyage en Allemagne où il rencontre Liszt et découvre la musique de Wagner.

En 1896, il devient titulaire du grand orgue de la Madeleine. Cette même année, il succède à Massenet comme professeur de composition au Conservatoire de Paris, dont il devient le directeur de 1905 à 1920. Il y a pour élèves, entre autres, Maurice Ravel, Florent Schmitt et Charles Kœchlin.

En désaccord sur les choix musicaux de la SNM, il préside en 1909 la Société musicale indépendante (SMI) qui vient d’être créée par ses élèves.

 

La  Société Musicale Indépendante (SMI)

En 1909, des compositeurs indépendants, tels Maurice Ravel (membre de la SNM depuis 1903) et ses amis Charles Kœchlin et Florent Schmitt, ne supportent plus la dictature imposée par la SNM, alors dirigée par Vincent d'Indy, et ses membres issus de la Schola Cantorum, souvent hostiles à leurs œuvres. Ils fondent alors une nouvelle société de musique: la Société Musicale Indépendante (SMI) dont le principal objectif sera de promouvoir la musique contemporaine sans restriction de forme, de genre ou de style.
La SMI sera  concurrente de la SNM jusqu’en 1935.

 

En 1917 Gabriel Fauré est élu président de la Société Nationale de Musique.

Atteint d’une surdité croissante durant ses dernières années, il meurt à Paris en 1924.

 

L’œuvre de Gabriel Fauré est essentiellement de la musique pour piano, pour chant et piano et de la musique de chambre, mais il ne faut pas pour autant négliger ses rares œuvres orchestrales telles que son très émouvant « Requiem » (1887), ou ses suites pour orchestre (1898) et « Masques et bergamasques ».

Parmi ses nombreuses œuvres  pour piano, dont certaines ont été transcrites pour orchestre, on peut citer la suite pour piano à quatre mains « Dolly », la , les « Préludes »,  ainsi que des nocturnes, impromptus  et ballades.

Ses mélodies sont regroupées en recueils et cycles de mélodies tels que « La bonne chanson », « La chanson d’Eve », « Le jardin clos », « Les mirages », « L’horizon chimérique ».

Ses œuvres de musique de chambre comportent entre autres 2 sonates pour violon et piano, 2 sonates pour violoncelle et piano, un trio et un quatuor pour cordes, 2 quatuors avec piano, 2 quintettes avec piano.

Il a également écrit deux  opéras : « Prométhée » et  « Pénélope ».

 

On trouvera le catalogue des œuvres de Gabriel Fauré ici : Wikipédia


Et une biographie détaillée sur Encyclopédie Larousse.


Les mélodies

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Le requiem et +<

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Les plus belles œuvres de Gabriel Fauré

 

Musique de chambre :

Dolly op.56 pour piano à 4 mains.

Élégie op.24 pour violoncelle et piano.

Après un rêve op.7 n°1 (version pour violoncelle et piano)

Quatuor avec piano n°2  op.45

Mélodies :

Après un rêve op.7 n°1

Les berceaux op.23 n°1

Clair de lune  op.46 n°2

La bonne chanson op.61 (9 mélodies)

L’horizon chimérique op.118 (4 mélodies)

Musique orchestrale :

Pavane op.50 (1887)  (version pour orchestre et chœur)

Pelléas et Mélisande op.80  (1898) (musique de scène).

Masques et Bergamasques op.112 (1919) (suite musicale)

Opéras :

Pénélope, (1912) drame lyrique en 3 actes

Œuvre religieuse :

Messe de Requiem, op.48 (1889)

 

 

 

Georges Bizet (1838-1875)

 

Nous avons déjà rencontré Bizet dans le chapitre consacré à l’opéra romantique, avec ses opéras « les pêcheurs de perles »  (1863),   « La jolie fille de Perth » (1867), « Djamileh » (1872) et surtout sa sulfureuse « Carmen » (1874) qui est encore l’un des opéras les plus joués dans le monde.

Mais Bizet a aussi écrit d’autres chefs-d’œuvre que des opéras :

L’Arlésienne, suite pour orchestre (1872)

La Symphonie en ut majeur (1855)

Les Jeux d'enfants, douze pièces pour duo ou piano à quatre mains (1871)


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Voir aussi la biographie de Bizet sur le site la Médiathèque de la Cité de la musique de Paris.

 

 

Edouard  Lalo (1823-1892)

 

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Issu d’une famille d’origine espagnole, Edouard Lalo nait à Lille en 1823.

Excellent violoniste, il se consacre d’abord à la musique de chambre avec laquelle il n’obtient pas de succès. Il compose ensuite, avec plus de bonheur,  des œuvres orchestrales telles son Concerto pour violon op. 20 en 1874 et sa pour violon et orchestre en 1875, tous deux à l’intention de Pablo de Sarasate (violoniste et compositeur espagnol, qui a écrit entre autres une célèbre fantaisie pour violon et orchestre sur Carmen).

Parmi ses autres œuvres symphoniques ou concertantes, on peut citer le Concerto pour violoncelle (1877), le Concerto Russe pour violon et orchestre (1883), la symphonie en sol mineur (1889), Le concerto pour piano (1889).

Lalo a également composé un opéra « Le roi d’Ys » (1888) , et une ballet « Namouna » (1882).

Edouard Lalo meurt le 22 avril 1892 à Paris.

 

On trouvera une biographie plus détaillée sur Encyclopédie Larousse

 

Les plus belles œuvres d’Edouard Lalo :

Symphonie espagnole  pour violon et orchestre op.21 (1875)

Concerto pour violoncelle en ré mineur (1877)

Namouna, ballet en 2 actes et un prologue.


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Léo Delibes (1836-1891)

 

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Léo Delibes est né à St Germain-du-Val (Sarthe) en 1836.

A partir de 1848, il étudie l’orgue et la composition au conservatoire de Paris avec Adolphe Adam puis devient, à 17 ans, organiste à St Pierre de Chaillot et accompagnateur au théâtre lyrique. Il commence alors à composer des opérettes qui remportent un certain succès.

Après avoir collaboré avec Minkus à la composition d’un premier ballet « La source » en 1866, il connait un triomphe en 1870 avec son ballet basé sur le conte d’Hoffmann qui raconte l’histoire du  Dr Coppelius et de sa poupée Coppélia.

Il récidive en 1876 avec « Sylvia », ballet inspiré par la mythologie grecque.  

Delibes écrit également des opéras dont «  Le Roi l’a dit » en1873,  « Jean de Nivelle » en 1880 et surtout en 1883 qui eut et a toujours un très grand succès. Cet opéra raconte l’histoire  d’un amour impossible entre un officier britannique et la fille d’un prêtre hindou  dans l’Inde du XIXe siècle. Il est surtout célèbre pour ses fameux airs « L’air des clochettes » et le « Le duo des fleurs ».

Léo Delibes meurt à Paris en 1891, laissant un opéra inachevé « Kassya », qui sera terminé par Massenet.

 

On trouvera une biographie, la liste de ses œuvres ainsi que le livret de « Lakmé », sur Musicologie.

 

Les chefs-d’œuvre de Léo Delibes :

Lakmé opéra en 3 actes dont extraits :

         L’air des clochettes

         Le duo des fleurs

Coppélia, ou la Fille aux yeux d'émail,  ballet en 2 actes

 Sylvia, ou la Nymphe de Diane, ballet en 3 actes


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Paul Dukas (1865-1935)

 

Paul Dukas occupe une place spéciale dans la musique française : En effet son œuvre se situe  « entre le romantisme de Vincent d’Indy et l’impressionnisme de Claude Debussy », , c’est à dire entre le 19e et le 20e siècle.

 

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Paul Dukas nait à Paris le 1er octobre 1865.

Il étudie le piano, l’harmonie et la composition au conservatoire de Paris de 1881 à 1889, où il se lie d’amitié avec Claude Debussy. Il mène ensuite une double carrière de compositeur et de critique musical.

Il se fait connaître tout d’abord avec son « Ouverture de Polyeucte »  en 1891, puis rencontre le succès en 1897 avec sa symphonie en ut et surtout son scherzo symphonique ,  inspiré par une ballade de Goethe, qui est devenu et reste encore aujourd’hui  un succès planétaire.

De 1900 à 1907, il travaille sur son chef-d’œuvre, l’opéra « Ariane et Barbe-Bleue » sur un livret de Maurice Maeterlinck. Pendant cette période, il compose aussi deux importantes pièces pour piano, connues pour leur difficulté d’interprétation, la Sonate en mi mineur (1901) et des Variations sur un thème de Rameau (1903). 

En 1911, à la demande de Serge Diaghilev, il compose  pour les Ballets russes un  poème dansé,  dont l’argument s’inspire d’une légende orientale.

Après cela, Paul Dukas cesse mystérieusement de composer jusqu’à sa mort, en 1935.

De 1928 à 1935, il enseigne la composition au conservatoire de Paris.

 Perfectionniste, Dukas détruisit un grand nombre de ses œuvres avant de mourir, ne laissant que peu d’œuvres mais de très grande qualité.

 

On trouvera une biographie plus complète sur le site de la Médiathèque de la Cité de la musique de Paris.

 

Les plus belles œuvres de Paul Dukas  :

 

Pour orchestre :

Symphonie en ut majeur

L’apprenti sorcier, scherzo symphonique

La Péri, poème dansé

Pour piano :

Sonate en mi mineur

Variations sur un thème de Rameau

Opéra :

Ariane et Barbe-Bleue

 


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Autres post-romantiques français

Mel Bonis (1858-1937)

 

Mélanie Hélène Bonis est née le 21 janvier 1858 à Paris.

Elle reçoit ses premières leçons de piano à l'âge de 12 ans.

En 1876 elle est présentée à César Franck qui la fait entrer au Conservatoire en 1877.

C’est là qu’en 1879, elle rencontre Amédée Louis Hettich, élève chanteur et poète dont elle tombe amoureuse.

Cette même année elle obtient les seconds Prix d'harmonie et d'accompagnement au piano, puis en 1880 le premier Prix d'harmonie.

Sa famille s'oppose à son mariage avec Amédée et la pousse à quitter le conservatoire en 1882.

En 1883, elle épouse Albert Domange, un industriel de 25 ans son aîné dont elle aura trois fils.

Dans les années 1890, elle rencontre de nouveau Amédée Hettich qui lui fait reprendre contact avec le monde musical : Mel Bonis mettra plusieurs de ses poèmes en musique.

En 1899, ils ont en secret une fille, Madeleine, qu’elle accueillera chez elle en 1918 après la mort de son mari.

De 1899 à 1911, elle est membre de la Société nationale de musique où elle occupe le poste de secrétaire à partir de 1910.

Mélanie Bonis meurt le 18 mars 1937 à Sarcelles.

 

Le catalogue de Mel Bonis comprend plus de 300 œuvres dans tous les genres de musique.

Son premier morceau, « Impromptu » op.1 pour piano est signé Mel Bonis, pseudonyme qu'elle choisit pour ne pas être reconnue en tant que femme compositeur.

 

On trouvera une biographie plus complète sur le site Physinfo.org.

 

Quelques œuvres de Mel Bonis :

Pour piano :

Femmes de légende

Carillons mystiques

La cathédrale blessée

 

Pour orgue :

Toccata

Prière

 

Musique de chambre :

Sonate pour flûte et piano

Scènes de la forêt pour flûte, cor et piano

Suite orientale, pour flûte, violoncelle et piano

Quatuor avec piano n°1

 

Mélodies :

Elève-toi, mon Ame

 

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Œuvres symphoniques

 

 

 

 

Cécile Chaminade (1857-1944)

 

Cécile Chaminade est née à Paris le 8 août 1857, et morte à Monte-Carlo le 13 avril 1944.

En 1863, elle fait la connaissance de Bizet qui conseille de l’inscrire au conservatoire, ce que le père refuse tout net : « Dans la bourgeoisie, dira-t-il, les filles sont destinées à être épouses et mères. ».

Elle étudie néanmoins la composition en privé et donne à 18 ans son premier concert.

C’est en 1890 que la carrière de la pianiste-compositrice prend son envol.

Elle participe à de nombreux concerts et ses œuvres sont jouées dans le monde entier.

Son catalogue compte environ cent cinquante mélodies et deux cents pièces pour piano.

 

On trouvera une biographie et la liste de ses œuvres sur Wikipedia.

 

Quelques œuvres de Cécile Chaminade :

Sonate pour piano op.21 (1881)

Six Etudes de concert op.35 (1886)

Trio n° 2 pour violon, violoncelle et piano, op.34 (1887)

Concertstück pour piano et orchestre op.40 (1888)

Arabesque n°1 op.61 (1892)

Concertino pour flûte et orchestre, op.107 (1902)

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Augusta Holmès (1847-1903)

Augusta Holmès, née Holmes le 16 décembre 1847 à Paris et morte le 28 janvier 1903 dans la même ville, est une compositrice française d'origine britannique et irlandaise. En 1873, elle prend la nationalité française et ajoute un accent à son nom de famille.
Parmi ses compositions figurent des poèmes symphoniques tels que Andromède, Irlande, Pologne.
Vous trouverez ici une biographie illustrée : Augusta Holmès - Compositrices Dessinées #5.

 

 

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L'histoire de la musique française se poursuit dans "La musique française au 20e siècle".

 

 

 

 

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